Ça s’appelle Coin-Coin, et plusieurs amis mangeurs de bon m’avaient rencardé l’adresse. J’avoue, je coinçais sur le nom, jusqu’à ce vendredi d’octobre où mon ami Dominique me dise, « j’ai réservé chez Coin-Coin, tu verras c’est très bien ».
La salle est blonde de monde, le décor est élégant et la clientèle semble sortie d’un casting. Tout le monde a le même âge et le même look, service compris.
Le décor est sobre, élégant, bois clair, serviettes blanches en tissu, tables un peu serrées, on s’y sent bien.
Coin-Coin c’est canard? Non, c’est juste sur un coin. Le pitch culinaire? C’est « bistro pour mangeurs de pasta ». Je suis crainte, un instant ; la pasta c’est une affaire sérieuse, les déceptions émaillent ma carrière de mangeur.
La carte – en italien avec quelques petites coquilles – est organisée en « antipasti », « pasta » et « carne alla griglia », les antipasti sont eux même divisés en « frutti di mare », « carne », « formaggi », et au final, c’est un peu confus, même si les intitulés nous excitent vite l’appétit.
Polpettine (9 €) (boulettes) vraiment excellentes, avec la tomate juste confite et un bon goût de très bonnes choses dedans pour Dominique, assiette de « salumi » (9€) d’assez bonne facture (plutôt « premium » mais pas artisanales) pour moi, et on enchaîne avec des « raviolini » farcis porchetta, sauce romarin citron qui seront le vrai moment gourmand du repas. Oui, y’a de la crème et oui, c’est très très bon!
Dominique mange avec bonheur ses « penne salsiccia » parfaitement assaisonnées, et goûteuses, mais pas assez « al dente ». Mannaggia!
Un excellent vin rouge des « Marche » nous tient joliment compagnie, on est bien. Café « al vetro » ristretto comme il faut.
Alors, Coin-Coin ? Malgré le petit couac-couac de cuisson des « penne », on a passé un joli moment de gourmandise, et en écrivant ces lignes j’ai encore les fameux ravioli en tête, avec comme un goût de revenez-y.
Et c’est pas souvent !