Ici, pas de neo-bistro, nano-bistro, ou autres concepts branchés. Aux Petits Bouchons on est dans un bistro, point.
Un bistro comme on les aime, avec une personnalité derrière le comptoir et les fourneaux. Une femme, Sylvie, un homme, Thomas, qui ont une histoire, des histoires, et qui t’accueillent toujours l’air joyeux avec une bonne petite mousse sortie du fût et des vins de copains qui coulent tout seul dans le gosier.
On y voit passer des plats canailles crayonnés sur l’ardoise, généreux et simples qui réconfortent, que même quand on est au bout de sa vie, dès qu’on y goûte, on redevient tout feu tout flamme.
Un bistro comme on les imagine, avec une ambiance populaire et chaleureuse qui peut parfois se prolonger au bout de la nuit.
Et dans ce bistro, il y a un comptoir, un QG où les gens se mèlent et se rencontrent. Un vrai bistro comme il se doit, où les gens ne se retiennent pas de rire et ont le volume qui passe parfois (souvent?) quelques décibels pour concurrencer les casseroles, les assiettes qui cognent et les verres qui trinquent.
Comme dans tout bon bistro qui se respecte, on croirait que tout le monde se connaît (et c’est parfois un peu vrai), en fait, il y a parfois un peu comme une vie de village dans ces bistros…
Et bien Aux Petits Bouchons, c’est un peu tout ça, en bref, c’est un bistro, un vrai, et j’adore ça.